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iroise.hlanders pays celte en celticie

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3 janvier 2012

breton , celte d'ailleurs faites vous connaitre,

carto

breton , celte d'ailleurs faites vous connaitre, je mettrais une carte avec un point rouge sur les celtes d'ailleurs afin de montrer la presence celte dans le monde .

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3 janvier 2012

celtiquement votre

vous allez decouvrir que certaines associations ont creer leur monnaie, je ne suis donc pas le premier, creer un monde virtuel peut devenir monde reel avec des adherents, ce blog meme si il pourrait passer pour fantaisiste ou sorti d'un reve d'uluberlu d'outre monde est bien serieux au demeurant. Combien de personne autour de vous aimerais avoir juste un coup de main, quel est la personne qui n'a pas rever de voyager mais le fait de ne pas avoir de contact bloque ce depart, les celtes sont des voyageurs de tout temps, ont n'est pas irlandais, ni norvegien, ni ecossais, ni breton mais celte. d'ou l'idee l'envie de reunir les celtes du monde en un seul pays, les papiers sont un clin d'oeil, la monnaie pourrais devenir dans le but associative de troc du sel, un service payer en monnaie celterune, retrouver cette entraide d'antan de nos anciens. Ce blog se veut convivial, echange d'information, rencontre,mise en avant d'info diverse sur les celtes, tant animation,sortie,recette de cuisine, conseils de voyage, aide, amitier, la liste est longue, mais surtout de retrouver un esprit celte. Voila en gros le but de ce blog, de cette demarche. 

celtiquement votre 

Objection de croissance et simplicité volontaire

S'extraire, déconstruire, reconstruire. Individuellement, localement, globalement.

VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2010

Lancement de la monnaie complémentaire SOL Chasselas en Tarn et Garonne

 

Hier soir, une grosse dizaine de personnes pour partager réflexions et idées sur le lancement effectif d'une monnaie complémentaire sur le 82.

Le but est de se réapproprier l'usage de la monnaie en la rendant : locale, circulante, permanente, fondante.

Quelques idées et chiffres marquants utilisés lors des ateliers : 

  • C'est la circulation de la monnaie qui créé la richesse (au sens large du terme).
  • 85% de la monnaie en circulation est de la monnaie "virtuelle" et temporaire, émise par les banques, et donc soumise au paiement d'un intérêt (double pouvoir émettre + toucher des intérêts + captation des richesses réelles du fait de la captation de la richesse monétaire).
  • 87,5% des transactions (monnaie contre autre chose) sont liées à la spéculation ou à la couverture du risque (autre forme de spéculation).
    C'est à dire que dans une journée, les acteurs passent une heure à faire des transactions en lien avec l'économie réelle (monnaie contre biens/services) - une heure a à faire des transactions (non spéculatives) pour financer les entreprises (monnaie contre actions/obligations) - une heure à faire des transactions (non spéculatives) de devises (€ contre $ ou autre...) - et le reste du temps à spéculer.
  • 1 euro est échangé 2,5 fois dans des échanges "utiles" (cf ci-dessus) avant de partir s'échanger (x fois) dans la sphère financière.
  • Et comme se sont les échanges qui créent de la richesse, on comprend bien de quel côté la richesse (pas le même type d'ailleurs) grandit. CQFD.

Plus d'infos sur le SOL : http://www.sol-reseau.org/



3 janvier 2012

FORUM

3 janvier 2012

presentation

Bloavez-mad ,l'idee de ce blog est un pays virtuel nomme Celticie, sa capital est celtic-city, les habitants sont les celticiens, et celticitiennes, l'armee est peuplee d'iroise.hlanders, sa monnaie le celterune, sa localisationcarte MOS 2011

 en pleine mer d'iroise sur un petit recif, en forme de croix celtique. Son drapeau national identique a celui de brest, brest etant son pole administratif total .

ville-brest

 donc resume:

pays : CELTICIE

capital: CELTIC-CITY

habitant: CELTICIEN, CELTICIENNE

monnaie: CELTERUNE

tenue traditionnel : la tenue est celle ci 1-picture1 mais tout uniforme des highlands est permis.

toute personne desireuse de devenir membre de Celticie est la bienvenue, plus tard carte d'identite passeport monnaie seront edites (qui bien evidement n'auront aucune valeur legal sauf en Celticie). Une association va etre creee egalement dans le temps, faire partager ses envies celte, devenir celte, partager, s'exprimer, voila l'idee brut du blog de l'association futur.

Amicalement seul Celticien connus a ce jour et administrateur du blog.

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3 janvier 2012

les runes explication

Origine des runes

Le Futhark fut créé par les locuteurs de dialectes de langues germaniques afin d’écrire leurs langues. Bien que quelques érudits prétendent que les runes seraient entièrement issues de l’alphabet grec (Morris in Odenstedt 359) ou du latin(Odenstedt 362), la plupart des experts considèrent que le Futhark est un mélange aux origines diverses.

Seebold5, Krause3, Jensen (571) et Coulmas (1996: 444 ff.) pensent que le Futhark est un mélange d’alphabets italique nordique/alpin avec une influence latine, qui aurait été l'alphabet des Hérules, une tribu germanique vivant dans les Alpes1.

Cette pensée majoritaire est certainement plus réaliste que les explications fournies par Morris et Odenstedt.

Quelques lettres ont une origine latine évidente, par exemple les runes pour /f/(ᚠ) et /r/(ᚱ), d’autres qui rappellent — au moins au niveau du format — l’alphabet alpin, par exemple le rune /h/(ᚺ). Il y a aussi des symboles qui peuvent être aussi bien latins que alpins, par exemple la rune /i/(ᛁ)-rune. Bernal (36) pense qu'il y avait aussi quelques substrats d'alphabet impliqué ; Miller (62) prétend que les origines de l'alphabet runique sont le méditerranéen archaïque. Les deux n'expliquent pas les raisons de leurs croyances. Dans le même travail, Miller écrit aussi que les paramètres phonétiques sur lesquels l'alphabet runique est établi sont finalement clairement sémitiques et sont liés aux scénarios de Byblos etOugarit (alphabet ougaritique) aussi bien que l’alphabet phénicien. Plusieurs scénarios runiques différents furent développés au cours du temps.

Les runes les plus anciennes qui nous sont parvenues seraient datées de l’an 200, et il est généralement accepté qu’elles ne furent pas inventées avant l’an 1. Ces runes primitives jusqu’aux environs de l’an 650 semblent toutes utiliser le même futhark de 24 runes. La plupart de ces inscriptions sont très courtes et incompréhensibles, et dans presque tous les cas il est difficile de les traduire et d'être certain de leur langue précise. La plupart des runes préservées sont en pierre, cependant quelques fragments existent en bois, écorce et os, et quelques-unes sur du parchemin, le plus fameux étant le Codex Runicus. Ces inscriptions à la traduction incertaine voire impossible, sont la plupart du temps des inscriptions à dessein magique. Cela signifie que ces caractères runiques n’étaient pas ordonnés pour former des mots (dépendant d'un langage), mais que leur graveur utilisait alors leur sens magique, lequel ne dépend pas de la phonétique ou de la langue, mais est propre à chaque caractère. Dans le cas de telles formules runiques, le futhark perd son rôle de support du langage pour devenir le support des pratiques ésotériques propres aux cultures nordiques.

Il apparaît que les runes pourraient être beaucoup plus anciennes. La rune pour le son /æ/, comme dans sAd, n’était pas utilisée dans l’écriture, car à cette époque les langues germaniques n’avaient pas ce son. Néanmoins, dans chaque liste de caractères elle apparaît toujours. Cependant, dans le proto-germanique occidental /æ/ semble avoir existé comme un phonème complet. Rien ne permet de prouver que le futhark aurait subi l’influence latine ou grecque. Au contraire, il serait plus judicieux de les dater d'une époque très antérieure, puisque le système d’écriture « ancêtre » des runes, l’écriture dite d’Hallristinger, et présentant cette même forme rude et rectiligne, découverte dans la partie nord nord-ouest de l’Europe, daterait de la fin de la préhistoire. Le svastika y est très présent, on dénombre dans cette écriture jusqu’à cinq versions de ce symbole solaire.

 

Les différents futhark

Note : les translittérations suivent le modèle traditionnel.

Système originel

L’alphabet original des runes nordiques, le futhark à 24 lettres ou vieux futhark, représentant les 24 constellations visibles des anciens Scandinaves, dont les Vikings, est souvent appelé la « ligne rune » et était organisé en trois groupes de 8 runes chacun, dénommés ættir (familles) : les ættir de Freyr (ou Frey), Hagal et Týr respectivement, la première rune de chaque groupe donnant son nom au groupe.

Les noms proto-germaniques des runes du vieux futhark sont : Fehu, Ūruz, Þurisaz, Ansuz, Raidō, Kaunan, Gebō, Wunjō, Hagalaz, Naudiz, Īsaz, Jēra, Eihwaz, Perþō, Algiz, Sōwilō, Tiwaz, Berkanan, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Ingwaz, Dagazet Ōthalan.

Voici les 24 runes originelles :

f f u u th,þ þ a a r r k k g g w w
h h n n i i j j ï,ei ï p p z z s s
t t b b e e m m l l ŋ ŋ d d o o

La rune ayant valeur de u peut également avoir pour valeur phonétique v. Cette dernière valeur phonétique a été aussi attribuée à la 8e rune, dont la valeur phonétique la plus répandue reste cependant w. Ces divergences s'expliquent par la grande étendue géographique d’utilisation du système runique, qui englobait l’Islande, l’Angleterre, l’Écosse et plus particulièrement les actuelles Finlande, Suède, Norvège, Danemark, et Allemagne. Les prononciations fluctuaient alors avec la culture, différente d'une région à l'autre. Cette vaste répartition géographique des runes explique aussi les multiples noms que chacune d'elle porte selon la région dans laquelle on se trouve; pour exemple la première rune, f, s’appelle autant Fehu, que Feoh, Fé, ou Faihu.

Le th correspond à la prononciation anglaise sourde ([θ]). Le j est mouillé, comme dans « rouille » ([j]).

La raison de l’ordre particulier des runes, complètement différent de ceux des alphabets latin, étrusque ou grec, est aujourd’hui inconnue. On sait en revanche que cet ordre a été établi assez tôt et n’a subi depuis que des variations mineures et occasionnelles : les premières suites alphabétiques retrouvées (pierre de Kylver, début du ve siècle) en font déjà état2. Les diverses hypothèses soulevées pour expliquer cet ordre, généralement fondées sur des considérations religieuses et mystiques, sont loin de faire l’unanimité et ne reposent sur aucun fait concret.

Systèmes ultérieurs

Le futhark initial comprenant 24 runes plus une rune sans glyphe représentant « Odhinn » fut ultérieurement raccourci à 16 runes autour de l'an 800 et est généralement vu comme une adaptation servant à simplifier le travail de l'écrivain. La plupart des runes de Scandinavie sont postérieures à 800 et utilisent les 16 lettres :

f u þ ą r k
h n i a s
t b m l ʀ

Plus tard, les runes varièrent d'un pays à l'autre. L'éventail du futhark se réduisit à 16 ou 18 runes en Norvège et en Suède, où la vaste majorité des runes plus récentes sont trouvées. En Angleterre la futhark augmenta à environ 28 runes (plus quelques-unes utilisées seulement régionalement ou pour des noms propres étrangers).

Cela est la variante norvégienne/suédoise, aussi appelée rune brindille-courte. La variante danoise est très similaire. On peut lire un exemple de runes danoises dans l'inscription de la Grosse pierre de Jelling.

Les autres futharks nordiques incluent une forme sans branche (probablement pour une sculpture plus rapide) et le futhark antique (lequel inclut des runes représentant l'alphabet latin complet).

Les runes thorn (ᚦ) et wynn (ᚹ) ont été adoptées dans l'alphabet du vieil anglais (sous les formes þ et ƿ). Thorn est encore utilisé dans l’alphabet islandais.

Les runes semblent être tombées en désuétude autour de l’an mil sauf en Scandinavie où elles continuèrent à être utilisées pendant quelques siècles. Quelques régions plus isolées de Scandinavie continuèrent à utiliser les runes jusqu’à l’époque moderne.

 

Utilisation des runes

Les runes étaient ordinairement utilisées pour des inscriptions dans le bois, le métal, le cuir ou la pierre. Les runes consistaient principalement en des marques verticales et diagonales, avec moins de marques horizontales ou courbées (certaines versions de runes n'en ont aucune).

Le dessin des runes aidait à leur sculpture dans le bois. Les mots étaient écrits le long du grain du bois, signifiant que toutes les marques étaient coupées à travers le grain. Cela est dû au fait que des coupes le long du grain auraient provoqué des cassures dans le bois, ou se seraient refermées si le bois absorbait de l'humidité. Bien que les runes aient été utilisées pour des travaux d'écriture comme la Bible, elles l'étaient plus habituellement pour des inscriptions courtes plutôt que pour un texte complet.

Dans la mythologie nordique le dieu Odin est suspendu dans le monde-arbre, Yggdrasil, pour neuf jours en sacrifice personnel afin d'apporter le cadeau des runes à l'humanité. D'après Tacite, les anciens peuples germaniques avaient l'habitude de creuser des marques sur des feuilles de bois de fruit et les sélectionner comme lots pour la divination. De plus, chaque rune est associée à un dieu, et par là possède une signification magique particulière, qui peut s'associer à d'autres runes pour former un sort, une amulette ou une bénédiction.

Usage contemporain

Runes et littérature[modifier]

Les runes ont été utilisées, dans la littérature, pour créer un effet « d'authenticité » et aussi donner des indications « historiques », dans l'ouvrage. Voici l’exemple de quatre écrivains ayant utilisé les runes dans leurs ouvrages : J. R. R. Tolkien, Jules Verne, J. K. Rowling, et Erik L'Homme.

Les runes furent abondamment utilisées par J. R. R. Tolkien, notamment, dans Bilbo le Hobbit (pour la carte réalisée, lors des Aventures de Bilbo), et aussi Le Seigneur des anneaux, illustrant la tombe de Balin dans la Moria, et bénéficiant d'une explication détaillée dans les appendices du roman.

J. R. R. Tolkien utilise les runes, mais la langue utilisée est anglaise.

Concernant Jules Verne, l'utilisation des runes est aussi très présente, dans son ouvrage d'aventure Voyage au centre de la Terre. Jules Verne utilise les runes (le point de départ de l'ouvrage se situe à Hambourg en Allemagne par la découverte d'un vieux manuscrit runique qui laisse échapper un message secret amenant à la découverte ultérieure de passages mystérieux en Islande.)

Jules Verne utilise aussi l'alphabet runique, mais dans ce cas la langue utilisée est le latin, dans l'ouvrage.

Que ce soit J. R. R. Tolkien ou Jules Verne, l'alphabet des runes est identique, mais les langues sont différentes.

Hermione Granger, un des personnages principaux de la série de livres Harry Potter, étudie les runes à partir de sa troisième année à Poudlard ; il est seulement précisé que cette matière est difficile. Dans le septième tome, feu le professeur Dumbledore lègue à Hermione un exemplaire en runes des Contes de Beedle le barde, qui contient le « conte des Trois Frères » sur les reliques de la mort (qui donnent leur titre à ce tome) et aidera les protagonistes à reconstituer une partie de l'intrigue. Après avoir suivi pendant quatre ans le cours optionnel d'étude des runes, Hermione s'avère en effet capable de les déchiffrer et de les traduire, contrairement à Harry dont il est précisé qu'« il n'avait jamais appris à les lire »3.

L'écrivain Erik L'homme emploie aussi les runes, appelées « graphèmes », dans sa trilogie Le Livre des étoiles en leur donnant des pouvoirs magiques.

Runes et nationalismes

En tant que symboles germaniques, les runes furent utilisées par les Nazis. Quelques symboles comme la rune Odal sont utilisés sur les drapeaux néonazis à la place du svastika.

Runes et divination

Le pouvoir des runes fut donné à Odin après qu'il se fut pendu à l'arbre des Neuf Mondes, le frêne Yggdrasil et crevé un œil. En général, les runes se piochent d'un petit sac en cuir ou en tissu, et leur disposition, selon différentes positions, combinée à la symbolique intrinsèque des runes, donne des indications sur l'avenir, plus ou moins proche.

Codage informatique

La norme Unicode possède un bloc de caractères nommé Runique qui contient 81 caractères. Ce bloc existe depuis la version 3.0.0 d’Unicode de septembre 1999.

Un petit nombre de police d’écriture supporte ces caractères, on trouve surtout des polices médiévistes comme Cardo, Junicode.

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3 janvier 2012

permis de chasse

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3 janvier 2012

autre symbole

LA CROIX CELTE

 

 

 

La Croix Celtique est le plus magnifique et le plus complet symbole de la Cosmogonie Druidique.

C'est le livre vivant grâce auquel, durant les siècles de clandestinité, la science et la philosophie Druidiques ont pu se transmettre intacte, et dans lequel tous ceux qui ont appris à en lire le language, peuvent se retrouver les continuateurs des Druides antiques.

 

 

Graphisme de la croix :

 

 

Esotérisme de la Croix: 

1) Les trois cercles 

La croix est composée de trois cercles concentriques dont les diamètres ont entre eux les rapports suivants : 9, 27, 81. 
Le cercle de 81 correspond au cercle Divin, ou Keugant. 
Le cercle de 27 correspond au cercle des Migrations ou Abred. 
Le cercle de 9 correspond au cercle de la Lumière blanche ou Gwenwed. 

2) Les huit cercles tangents autour de Gwenved 

Les quatres angulaires qui dessinent le Symbole de la Croix, figurent les quatres éléments (Eau, Air, Feu, Terre), unis dans un cinquième : l'Ether. 

Description des différents cercles : 
A gauche : Couleur rouge, Chiffe 5, Planète Mars ou Teutates 
Angle supérieur gauche : Couleur orange, Chiffre 9, Planète Lune 
Au sommet : Couleur jaune, Chiffe 8, Planète Mercure ou Lucellos 
Angle supérieur droit : Couleur vert, Chiffre 7, Planète Vénus 
A droite : Couleur bleu, Chiffre 4, Planète Jupiter ou Esus 
Angle inférieur droit : Couleur violet, Chiffre 1, Planète Neptune ou Don 
A la base : Couleur ultra-violet, Chiffre 3, Planète Saturne 
Angle inférieur gauche : Couleur infra-rouge, Chiffre 2, Planète Uranus 
Le cercle central : Couleur la lumière blanche des huit radiations, Chiffre 6, Planète Soleil

 

 

LE TRIBAN

 

 

 

Selon l'enseignement druidique : "Men Heim regarda la Lumière, vit les Trois Colonnes à la fois lumineuses et sonores, et comprit que la Parole et la Lumière étaient générateurs de la Vie". De l'incréé se manifestent donc les trois principes fondamentaux d'où decoulent toutes les Forces de Création. Ce sont ces trois principes que les Druides représentent par trois rayons sans point de rencontre, ce point étant situé à l'infini dans Keugant. Les Druides expriment ces Trois Sons Lumineux (ou inversement ces Trois Rayons Sonores) par les lettres O.I.V. et portent le triban sur leur bandeau.

 


LE CHENE

 

 

 

Le chêne est le symbole du druide. A la fonction curative des tanins, est venue s'ajouter une fonction protectrice qui ne se limite pas au soleil et à la pluie, mais au fait de la dureté et de la longévité du bois. D'autre part, c'est sur un chêne que le gui sera cueilli. Celui-ci est aussi très important, il pousse hors de l'intervention humaine, et la boule de gui arrive à maturité après le sommeil hivernal. Ce fruit est donc le symbole de la Résurrection de l'Esprit réincarné.

 

 

LE TRISKELL

 

 

 

Le triskell est le symbole celte par définition. Son nom vient du grec "triskelês" qui veut dire à trois jambes. Le symbolisme du triskell a été interprété de plusieurs manières. C'est avant tout un porte bonheur mais à l'origine ce devait être un symbole solaire. Ses trois branches réunies représente la triplicité (c.f. trinité) dans l'unité. Chez les celtes cette triplicité peut être matérialisée de diverses façons. Le panthéon des dieux celtiques au nombre de trois : Lúgh, Daghda, Ogme. La déesse unique sous ses trois aspects : fille, mère, épouse. Et bien d'autres encore. On dit souvent que le triskell représente les trois éléments dynamiques : eau, air, feu. La terre en serait le centre. La courbure des branches serait symbole de vie. Le sens du triskell a aussi son importance. Celui représenté ci-dessus est, selon certain, dans le sens bénéfique, c'est à dire dextrogyre ou allant de gauche à droite. Le sens maléfique en serait donc son contraire. On le dit donc sénestrogyre. On retrouve le triskell sur le drapeau de l'Ile de man ou de diverses organisations de l'entre deux guerre. Il est encore utilisé de manière officiel en Irlande et officieusement mais très affectueusement par les Bretons jeunes et anciens.

 

 

LA TRIQUETRA

 

 

 

La triquetra également appelée Nœud de la Trinité. Il s'agit en fait d'un ancien symbole Celte qui représentait la triple divinité : la mère, la fille et l'aïeule. La triquetra est faite d'une seule et même ligne qui forme trois ovales liés en leur centre par un cercle . Chez les adeptes de la sorcellerie, la triquetra représente la vie, la mort et la renaissance des trois forces de la Nature : l'Eau, la Terre et l'Air. Le cercle interne, lui, représente la féminité et la fertilité. C'est en fait un symbole de puissance et de magie.

 

 

LA MONADE

 

 

 

La monade est le symbole de l'alliance. D' origine probablement irlandaise de part la forme de ses entrelas, il évoque la tri-partie divine: Lug sous son côté sombre "Ogme" et son côté lumineux "Dagda"

 

3 janvier 2012

Le symbolisme celtique

Le symbolisme celtique

Les Celtes vivaient en plusieurs tribus réparties tout le long de l'Europe, et chacune de ces tribus avaient des symboles différents et
 une influence culturelle différente. Malgré cela, des symboles ont été retrouvés dans plusieurs tribus un peu partout en Europe,
 ce qui nous laissent croire qu'ils étaient répandus à la grandeur de la culture celtique. Voici une liste des symboles les plus répandus. 
Le chiffre trois
Le chiffre trois n'est pas un symbole en soi, mais malgré cela il est important de comprendre l'importance de ce chiffre dans la religion
 et la mythologie celtique. Les Celtes voyaient le monde comme une compilation de trois royaumes: la terre, la mer et le ciel; et
 la nature comme la compilation des mondes animaux, végétal et minéral. Plusieurs dieux et déesses de leur mythologie faisaient
 partie d'un trio. Plusieurs des adages et des proverbes celtes étaient composés en trois partie, de même que la plupart de leurs
 bénédictions. Le chiffre trois est présent partout dans la vie des Celtes. 
Pour représenter ceci plus en profondeur voici les exemples du chiffre trois:
Soleil-Lune-Terre
Âme-Esprit-Forme
Ciel-Mer-Terre
Feu-Eau-Terre
Rouge-Blanc-Noir
Chacune des colonnes de ce tableau ne représente en fait qu'une seule et même réalité. Le soleil, l'âme, le ciel, le feu et
 la couleur rouge sont tous des visages d'un même concept celtique. La "forme" est l'enveloppe, le réceptacle, le corps.
 Vous pouvez aisément méditer sur les implications de ces exemples. Il représente une bonne partie de "l'esprit" celtique, de
 leur philosophie.

L'arbre
Un symbole proéminent dans le symbolisme celtique et le symbole primaire du druidisme, l'arbre est important parce qu'il est le pont
 entre les royaumes de la terre et de l'air et il communique l'eau à ces deux royaumes. Les trois royaumes s'unissent en lui. 
L'arbre représente aussi le centre sacré autour duquel gravitent les royaumes. Plusieurs divinités celtes vivent soit dans ou près d'un
 arbre sacré, ou possèdent leur arbre sacré; par exemple la déesse irlandaise Melb qui vivait dans le Bile Meidbe, et dont les
 compagnons, les oiseaux et les écureuils, vivent également dans les arbres. Il est important de noter ici que contrairement à la
 croyance populaire, les arbres n'étaient pas adorés dans les cultes en tant que tel. Les Celtes vénéraient plutôt les arbres comme 
être vivant symboliquement de manière abstraite, et non pour leur propre nature. 
Certaines variétés d'arbre étaient vénérées plus particulièrement à cause de leurs propriétés magiques apparentes, et il existe des
 références historiques aux neuf arbres sacrés. Mais cette croyance, tout comme les autres, bien que répandue, n'était pas généralisée
 pour toutes les raisons déjà citées. 
Les endroits entre deux
Les endroits entre deux ou les temps entre temps, comme par exemple le crépuscule et l'aube quand c'est le jour ou la nuit, sont
 des moments ou endroits qui sont importants pour les Celtes. Beltane et Samhain sont aussi des moments de l'année très importants
 pour les Celtes, ce n'est ni l'été, ni l'hiver, c'est entre les deux. D'autres endroits/temps entre deux: le sommet d'une falaise 
(entre ciel et terre), les rivages (entre terre et eau), le temps présent (entre vie et mort). Chacun de ces éléments est un entre deux, 
un troisième temps ou sphère de réalité (encore le chiffre trois). Ce pourquoi les entre deux étaient si importants et que l'on croyait que
 c'était pendant ces périodes ou à ces moments que le voile entre les mondes était le plus mince, et la magie et l'esprit serait plus
 enclins à manifester leurs pouvoirs. Naturellement ces temps/endroits en étaient de prédilection pour les rituels et la magie.

Les "chaudrons"
Il y a deux principaux chaudrons dans le folklore celte: celui de dieu irlandais Dagda et celui de la déesse gauloise Cerridwen. 
Celui de Dagda fournit le support à son peuple dans les temps de besoin et possède aussi le pouvoir de rejuvénation.
 Le chaudron de Cerridwen est la source de l'inspiration poétique. L'association de l'abondance, de la renaissance et de l'inspiration 
avec le chaudron de Cerridwen peut être observée sous différentes formes dans les légendes celtes. La quantité de chaudrons découverts
dans les fouilles archéologiques nous laisse croire sans le moindre doute qu'il s'agissait d'un symbole sacré pour les Celtes.
 On a découvert plusieurs de ces chaudrons décorés avec des dessins ou des gravures de scènes qui permettent d'affirmer qu'ils
 étaient utilisés pour des rituels.

Le triskel
Une spirale arrondie avec trois branches irradiant d'un point central qui tourne à l'inverse des aiguilles d'une montre.
 Ce symbole représente le plus souvent les trois royaumes, mais peut représenter n'importe quel trio de la symbolique celte.
 Ce symbole est jumeau du triquatra et du triple croissant, de la croyance wiccane.
(PS du big boss: une page consacrée au triskel est présente sur le site)

Le triban
Selon l'enseignement druidique : "Men Heim regarda la Lumière, vit les Trois Colonnes à la fois lumineuses et sonores, et comprit que
 la Parole et la Lumière étaient générateurs de la Vie". De l'incréé se manifestent donc les trois principes fondamentaux d'où découlent
 toutes les Forces de Création. 
Ce sont ces trois principes que les Druides représentent par trois rayons sans point de rencontre, ce point étant situé à l'infini dans
 Keugant. Les Druides expriment ces Trois Sons Lumineux (ou inversement dessinés ces Trois Rayons Sonores) par les 
lettres O, I et V (peut être A selon le contexte) et portent le triban sur leur bandeau. 
Le symbolisme des trois rayons est le suivant : le rayon gauche, "I", le rayon de la déesse, représente l'aspect féminin,
 les qualités élémentales de l'eau; le "A" représente le rayon du centre, ou le rayon de cristal et symbolise les qualités
 élémentaires de l'air. Quant au dernier rayon de droite, le "O", le rayon du feu de Dieu, il représente l'aspect masculin et
 symbolise les qualités élémentales du feu. 

Les deux formes de rayons : masculin et féminin
Le cercle
Le cercle est la plus simple des formes géométriques, et il est aussi relativement universellement répandu comme symbole dans
 les religions du monde. La croix celtique est dessinée dans un cercle, ce qui la différencie des autres croix. Abred, c'est le nom
 de la croix celtique, est souvent reprise avec quatre cercles. De l'extérieur vers l'intérieur, on trouve les cercles de Keugant, d'Abred,
 d'Anwn et de Gwenwed. Abred correspond à la sphère de la nécessité, d'où il est possible de tomber dans Anwn ou le contraire de 
monter vers Gwenwed. Anwn signifie l'enfer celte où règne Cythraul, le dieu du mal, ou Arawn, le seigneur de la mort. Les cercles
 sont aussi la forme utilisée dans la construction de la plupart des bâtiments mégalithiques comme les cercles de pierres ou les
 habitations du deuxième âge du bronze. Le cercle s'impose naturellement comme symbole religieux parce qu'il est la forme du soleil,
 de la lune, de plusieurs fruits, du nid des oiseaux, les yeux et le portail par lequel nous venons au monde.

Les animaux
Il est évident que les anciens celtes honoraient et révéraient les animaux et utilisaient des symboles et des restes animaux pour
 des besoins décoratifs et religieux. Il y a eu plusieurs trouvailles archéologiques de puits ou de cavernes où des restes de beaucoup 
d'animaux sacrifiés ont été trouvés. Des os sculptés, des plumes et des peaux ont aussi été retrouvés dans les excavations d'anciennes
 villes, villages et cimetières celtes. L'utilisation des restes de plantes et d'animaux se retrouve aussi dans la mythologie celte. 
La plupart des dieux celtes sont entièrement ou en partie animaux, ou alors peuvent se transformer en animaux. Les animaux 
eux-mêmes sont un symbole de pouvoir dans la nature, et on les associe souvent avec des qualités humaines comme l'honneur 
et la loyauté.

Les plantes
En Europe continentale, le gui était largement utilisé pour ses propriétés médicinales et magiques, même si la plante est poison.
 L'utilisation des plantes sacrées était si forte dans le paganisme de l'ancienne Europe que l'Église catholique a incorporé dans sa
 doctrine certaines de ses plantes comme par exemple le gui. Tout comme les animaux, les plantes sont des symboles de la force
 de la nature, on les associe souvent avec la santé et le confort matériel. 
Les anneaux ou cercles de pierres.
Les cercles de pierres trouvés partout au travers de l'Europe et surtout en Angleterre, en Écosse et en Irlande ont probablement
 été construits par des civilisations pré-celtiques. Il est connu que les Celtes ont modifié et reconstruit certaines de ces constructions,
 et peut-être en ont-ils construit quelques-uns uns aussi, mais on croit qu'il s'agit d'un héritage laissé par des tribus précédentes
 conquises ou détruites par les Celtes. À cause de cela nous ne sommes pas certains de la signification de ces monuments,
 malgré qu'ils aient d'indéniables qualités astronomiques, ce qui nous laissent à croire qu'on s'y rendait pour les évènements saisonniers.

La croix celtique
La croix celtique se retrouve dans beaucoup d'endroit (essentiellement des cimetières) car le christianisme a récupéré
 au travers de la croix chrétienne (croix simple) une partie de la symbolique "païenne". La croix celtique ou druidique fait
 la synthèse des représentations symboliques de nos ancêtres. Elle associe le temps et l'espace. Dans sa construction,
 il y a juxtaposition d'une croix et des 4 cercles. Sur le cercle d'Abred, aux intersections avec la croix, il y a la présence de petits cercles
, de même taille que le cercle de Gwenved, au nombre de 8, dont ceux situés aux angles de la croix viennent l'évider. Les 4 autres 
sont sur la croix.
3 janvier 2012

pays celtique




pays celtiques

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On distingue deux groupes : 
- les langues gaéliques, au nord : originaire de l'Irlande, elle est aussi parlée en Écosse. Entre les deux, la petite île de Man a vu se développer un gaélique différent mais aujourd'hui pratiquement disparu. 
- les langues brittoniques, au sud : le gallois (encore très vivant), le cornique (guère parlé) et le breton

On doit aussi ajouter :
- le gaulois : langue disparue dont il nous reste quelques mots.

 dictionnaire proto celtique-anglais 

 Dictionnaire des racines celtiques par Pierre Malvezin (1903)

 Vocabulaire vieux-breton contenant toutes les gloses en vieux-breton gallois, cornique, armoricain & Introduction sur la phonétique du vieux-breton, par Joseph Loth (1884) 

 Les mots latins dans les langues brittoniques (gallois, armoricain, cornique) par Joseph Loth (1892) 

 L'expression des faits géomorphologiques dans les langues celtiques par Pierre Flatrès, in Annales de Bretagne (1958) 

Langues celtiques
 Les premières grammaires celtiques par Pierre-Yves Lambert, in Histoire Épistémologie Langage (1987) 

 

 Les Celtes et les langues celtiques : Cours de langue et de littérature celtique, par Henri d'Arbois de Jubainville (1883)

 Questions de grammaire et de linguistique brittonique par Joseph Loth (1911) 

 Grammatica Celtica e monumentis vetustis tam Hibernicæ linguæ quam Britannicæ dialecti Cambricæ Cornicæ Armoricæ nec non e Gallicæ priscæ reliquis : grammaire celtique par Johann Caspar Zeuss (1853) : I & II

 De l'affinité des langues celtiques avec le sanscrit par Adolphe Pictet (1837) 

 Déclaration des droits de l'homme : texte bilingue français, gaélique, gallois, breton...

 

3 janvier 2012

Qui sont les Celtes ?

Qui sont les Celtes ?

 

 


croix du cong Irlande; bracelet et torque d'or de waldalgesheim Allemagne 4e s

 

      « Les Celtes » désignent un ensemble de peuples de langues et de cultures s’étageant sur trois millénaires. Quelle commune identité peut-il y avoir entre tant d’époques et de civilisations différentes ? Aujourd’hui les Celtes aiment à se reconnaître dans un passé héroïque et mystérieux. Comment quelque chose de cette origine - la première « civilisation celte » connue remonte à 700 ans avant Jésus Christ - peut-elle avoir encore une influence et une signification ?
     La lointaine période dite de « La Tène » dans la préhistoire a livré des objets d’art dans de nombreux cimetières au premier millénaire Av. J C depuis la vallée du Danube jusqu’à la Grande Bretagne. L’extension des Celtes atteint l’Asie Mineure (« les fameux « Galates »), l’Espagne, l’Ecosse et l’Irlande.
     Envahisseurs, conquérants ? Tout est possible, peu de choses sont certaines, et les thèses divergent, mais enfin, ils étaient là. Ils affrontent les Grecs et pillent Olympie, menacent Rome depuis la « Gaule Cisalpine », sont asservis par elle ou repoussés au delà des Alpes. Puis la Gaule devient « Gallo-Romaine », la Grande Bretagne subit une influence moins forte de Rome après laquelle repoussera une nouvelle culture Celte. Les Grands-Bretons sont repoussés dans l’ouest, au Pays de Galles et en Cornouailles. De là ils passent en Armorique où ils établissent la Bretagne. Le reste de l’Europe continentale est romanisée, puis subit les diverses invasions germaniques, slaves, hongroises et danoises.
     Dès le VIe siècle l’originalité celte caractérisée par ses langues ne subsiste guère que dans l’extrême ouest mais s’est maintenue jusqu’au XIXe siècle. Mais ces rameaux de langues celtes que sont le Gaélique Irlandais, le Gaélique Scot(Ecosse), le Cornique (Cornouailles Anglaise ou « Cornwall »), le Gallois (Pays de Galles), le Manx (Ile de Man) et les Quatre Bretons ( Léon, Trégor, Cornouailles et Vannes) sont aujourd’hui presque réduits au volontarisme.
     Les Celtes finiront-ils ultimement chassés des terres européennes dissous dans les brouillards de l’Atlantique Nord où l’horizon se confond avec l’Au-delà de leurs légendes et de leur mystique ?
     Si aucune civilisation n’est immortelle, aucune culture non plus n’a jamais été et ne sera une culture pure propre à une population et identique à son génie.

     La « Celtitude » aujourd’hui, est revendiquée beaucoup plus par des Irlandais qui parlent Anglais que par ceux qui encore parlent le Gaélique, des Américains qui n’ont jamais mis le pied dans l’extrême ouest européen, des Bretons qui écrivent en français. Car il demeure pourtant une source permanente héroïque et mystique, aventureuse et imaginative d’inspiration celtique. On peut considérer que cette source s’est mêlée de façon créative d’abord à l’ancien monde ; puis après la disparition de la civilisation romaine à l’essor de la nouvelle civilisation européenne au Moyen Age,

 
puis aux littératures anglaises et françaises depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours ; aux aventures des grandes découvertes, aux établissements d’outre-mer, à l’extension des Etats Unis.
     Dans la « mondialisation » telle qu’elle se présente au début du XXIe siècle, chacun se recherche une identité et des antécédents, une culture d’élection.
     Dans cette recherche la Celtitude affiche une étonnante énergie et 
une attraction toujours poétique et merveilleuse comme aux temps où les récits du Roi Arthur avaient séduit toute l’Europe de l’Ouest. En est témoin cette renaissance de la musique celtique :
     A Lorient (dans le « Morbihan », le seul département français à nom breton), ville de cent mille habitants, 350.000 personnes participent l’été au « Festival inter-celtique ». A cent kilomètres de là, en peine Bretagne intérieure et ignorée, la petite ville de Carhaix, 5.000 habitants, a vu en quelques années son « festival des vieilles charrues » passer de quelques centaines de participants au début à 150.000 l’été 2.002.
     Sur les routes de Bretagne et du Pays de Galles le Nouveau Tro Breiz (Tour de Bretagne) rassemble des milliers de marcheurs allant par les lieux d’histoire et de légende aux Cathédrales des « Evêques Fondateurs ».
     Bien sûr chaque époque « réinvente les Celtes » comme le XVIIIe réinventait les Gaulois, comme le XIXe donnait les « Songes d’Ossian », les romans Ecossais de Walter Scott, ou les Recueils de traditions chantées en Breton Armoricain du Barzaz Breiz. Dans la peinture, la Bretagne connaîtra au tournant des XIXe et XXe siècle une période faste dont Pont Aven, les Synthétistes et les Nabis sont les phares.
     Aujourd’hui, dans les librairies de Dublin comme de Belfast, de Rennes ou de Quimper fleurissent les « Atlas des Celtes », les « Arts des Celtes », des Histoires, des Légendes des Manuels de linguistique, des Initiations à la Mystique celte, des savants traités sur les Druides (à partir des Récits Irlandais). A Tréguier (Bretagne nord ) on va fêter de façon grandiose le 7e centenaire de saint Yves, l’un des saints bretons les plus populaires et les plus authentiques.
     Ainsi la Celtitude n’est pas en train de disparaître malgré le déclin du parler populaire des vieux dialectes bretons gallois irlandais ou écossais. Non, dans la mondialisation des cultures qui s’opère actuellement sous l’action dominante de l’économico-anglais, grandit le désir d’être du monde et en même temps d’être autrement : la Celtitude est une chance : elle est un témoin vivant de l’être autrement, elle est l’une des réponses au désir de l’homme de se découvrir racines et inspiration pour une identité personnelle et une créativité.
     La Celtitude d’aujourd’hui, une fois de plus se revivifie, s’adopte, se réinvente. Elle ne sera jamais la même, peu importe, elle vit et demeure une source.
3 janvier 2012

instruments de bardes et saltimbanques

instruments de bardes et saltimbanques

triskelLe bodhrán (prononcer "bow-ran", et non pas "bodran"), le cruit (prononcer "critch"), le crwth ("wth" est à prononcer "ooth", comme dans l'anglais "tooth") et la harpe symbolisent à eux seuls les forts liens qui unissent narration et musique dans la tradition celtique, populaire ou bardique.

 

Crwth et harpe : les derniers instruments bardiques

Lors de l'extinction progressive du bardisme comme institution princière dans l'archipel britannique (au Pays de Galles à partir de l'interdiction royale imposée par Elizabeth 1ère, et dans la foulée en Ecosse et en Irlande), deux instruments étaient synonymes de l'art bardique : la harpe, bien sûr, et le crwth, sorte de lyre à corde frottées (lointain descendant du cruit) ; une culture musicale que l'on pourrait ésotérique (très proche du corpus pythagoricien) leur était associée dans la formation des bardes. Elle nous est connue par des traités musicologiques bardiques tardifs, datés d'entre le 16ème et le 17ème siècle (notamment le célèbre Robert Ap Huw manuscript, du nom d'un "pencerdd" ("barde maître de musique") gallois contemporain d'Elizabeth 1ère). 
   

Welsh crwthLe crwth était aussi connu dans la culture populaire britannique (cf. son cousin anglais le crowd) mais la diffusion toujours croissante du violon lui a donné le coup de grâce dans le courant du 18ème siècle - et le dernier joueur gallois de crwth se serait éteint au début du 19ème siècle.
    En dépit de cette soudaine disparition, plusieurs exemplaires de crwth nous sont parvenus (cf. la photographie ci-contre d'un instrument datant de 1800-1825).
    si bien qu'avec l'exploration récente des traités de musicologie bardiques, la passion de quelques musiciens gallois (en particulier Cass Meurig et Bob Evans) et le succès des formations spécialisées dans la musique médiévale (par ex. Altramar et surtout Bragod, le crwth a pu renaître de ses cendres, même s'il reste d'une grande rareté.

En collaboration avec le maître luthier américain Danäe J.K. Dendy-Spencer de Orphic Airs, j'ai fait reconstruire une réplique d'un crwth conservé au Welsh National Museum, à quelques détails près (la touche est légèrement convexe de manière à autoriser un jeu plus délié, et les chevilles de bois servant à accorder l'instrument on été remplacées par des mécanismes plus modernes et fiables).





On disait du crwth qu'il possédait "mille voix" ; les quatre cordes mélodiques (accordées c'c"d'd") étaient jouées ensemble à cause du chevalet plat (éventuellement avec les deux cordes servant de bourdon (accordées gg') et qui passent à côté de la touche). Son mode d'accord (par octaves multiples) et ses particularités techniques  donne au crwth une texture musicale exceptionnelle.
    Sur les traces de musicens et poètes-musiciens gallois actuels, j'ai entrepris d'explorer le répertoire bardique du crwth, et ses méthodes d'accord musique et poésie narrative.

Le cruit : la lyre des bardes de l'Europe celtique ancienne

Le cruit (prononcer "critch") sorte de lyre à six cordes employée dans toute l'Europe de l'Ouest et du Nord entre la fin de l'Antiquité et le Haut Moyen Age, est mentionné dans les textes mythologiques irlandais comme étant l'instrument dont jouaient les bardes divins pour accompagner leurs récits. Saint Hervé, barde originaire de la Bretagne insulaire immigré en Armorique au 6ème siècle, était ainsi connu pour jouer de la chrotta (une sorte de cruit) pour accompagner ses récits.
    Proche cousin de la hearpe anglo-saxonne (retrouvée dans des tombes princières en Angleterre), le cruit se jouait aussi bien en pinçant les cordes qu'en les frottant. Les techniques de jeu propres à ce type d'instruments sont peu à peu retrouvées ou réinventées... Quelques uns de ses modes d'accord nous sont connus par des textes médiévaux de l'Europe du Nord (modes de sol et de la, principalement).
    Après avoir longuement recherché les spécificités du cruit irlandais (notamment grâce aux représentations graphiques de l'instrument qui nous sont parvenues), j'en ai fait reconstruire un exemplaire par un luthier américain spécialisé dans les instruments anciens, J.K. Dänae Denby-Spencer (voir le site de sa société, Orphic Airs). Le cruit s'avère tout particulièrement adapté pour jouer des airs traditionnels celtiques, par exemple ceux duBarzaz Breiz.




Le bodhrán, ou la tradition des racontées populaires par lesWren Boys, troupes de saltimbanques qui sillonnaient l'Irlande rurale

Quant au bodhrán, il servait et sert encore à rythmer les racontées dans l'Irlande contemporaine : c'est l'instrument de choix des wren boys, troupes traditionnelles de jongleurs / conteurs / acteurs de l'Irlande rurale.

bodhrans

 


M'inspirant des traditions séculaires irlandaises, j'utilise ces deux instruments et croise leurs voix pour accompagner récits anciens ou populaires, d'Irlande, de Bretagne, du Pays de Galles et d'Ecosse.


Le son de la lyre des anciens bardes

La lyre des bardes, scaldes ou scops de l'Europe du Très Haut Moyen Age pouvait se jouer aussi bien à la façon d'une petite harpe (en cordes pincées) qu'à la façon d'une guitare (avec un plectre, ou avec l'ongle du pouce). L'introduction puis la popularisation de l'archet en Europe occidentale dans le courant du Moyen Age ont fait évoluer cette très ancienne lyre vers un instrument à cordes frottées (tel le jouhhiko baltique), donnant notamment naissance au crwth gallois, instrument dont jouaient encore les derniers bardes traditionnels au seuil du XVIIème siècle.

3 janvier 2012

licence pilot

license pilot

2 janvier 2012

license boat

LICENSE boat

identity card verso

2 janvier 2012

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drive liscense

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2 janvier 2012

un celterune

un celterune

un celterune verso

2 janvier 2012

5 celterunes

5 CELTERUNES

5 CELTERUNEs verso

2 janvier 2012

200 celterunes

200 celterunes

2 janvier 2012

recette

les Oeufs de May

Ingrédients

  • 6 Oeufs
  • 1 Jaune d'oeuf
  • 1 cuillère à café de Persil Haché
  • 1 cuillère à café d'Estragon Haché
  • 2 pincées de Poivre du Moulin
  • 1 tranche de Pain de Mie

 

Préparation de la recette

 

  1. Ces oeufs sont simples et en jettent. Ils ne sont pas si dur à réaliser. J'ai ajouté de l'estragon car j'aime cette herbe, et j'espère que vous apprécierez les autres herbes.
  2. Mettez 6 oeufs dans une casserole d'eau froide que vous portez à ébullition. Après 3 minutes de d'ébullition, retirez du feu et passez-les rapidement sous l'eau froide.
  3. Découpez délicatement un trou d'un centimètre de diamètre sur le bout large de l'oeuf.
  4. Découpez le blanc d'oeuf avec la pointe d'une couteau pour faire apparaître le jaune. Pompez le jaune d'oeuf à l'aide d'une poire à sauce ou d'une seringue et versez le dans un bol. Répétez l'opération avec tous les oeufs.
  5. Mélangez les jaunes avec le jaune supplémentaire, les herbes, le sel et le poivre.
  6. Remettez alors le jaune dans chaque oeuf avec un peu de mie de pain pour refermer. Placez les dans une casserole d'eau froide que vous portez à ébullition. Dès que l'eau frémit réduisez le feu et laissez cuire 10 minutes.
  7. Puis passez 2 minutes les oeufs dans de l'eau glacée. Puis retirez les immédiatement de l'eau, séchez les et enlevez délicatement la coquille.
  8. Il ne reste plus qu'à les servir à vos invités.

 

L'hydromel de Minuit de Mélusine

Préparation de la recette

  1. 1 kilo de miel
  2. De la cannelle
  3. Du gingembre
  4. Des clous de girofle
  5. Faire bouillir votre mélange dans les proportions d'un kilo de miel pour 3 litres d'eau, jusqu'à réduction d'un tiers. Verser alors dans un tonneau de bois, ouvert.
  6. Exposez dans un lieu chaud et recroisser à mesure que le liquide diminue.
  7. Au bout d'un mois on ferme le barril et on laisse en repos durant trois à 6 mois.
  8. Pour corser la saveur, on met dans le tonneau un peu de canelle, de gingembre, et de clous de girofle.

 

 Shortbread Celte..

Pour env. 30 biscuits

3/4 de tasse de beurre
1/4 tasse de cassonade
2 tasses de farine


Mélangez le beurre ramolli (pas fondu!!) avec la cassonade. Ajoutez-y la farine et mélangez. Laisser reposer une heure.
Applatissez correctement avec un rouleau.
Découpez avec un emporte pièce des biscuits à votre guise, mais pas trop trop grands. Faites cuire sur une plaque à biscuits pendant 15 minutes à 150°C

 

Mouclade en crème safranée

Ingrédients :
Mouclade du pays d'Aunis en crème safranée pour 6 personnes :
2,5 g de moules de bouchot nettoyées
40 cl de vin blanc sec
30 cl de crème liquide 30%
+la crème safranée soit 10cl de crème servant a l'infusion des pistils
10 pistils (stigmates) de safran
3 échalotes ciselées(hachées finement)
un peu de persil plat juste coupé grossièrement
sel (peu) et poivre du moulin


Progression :
1) Dans une casserole assez haute, mettez vos échalotes ciselées, votre vin blanc le persil, le sel le poivre et la crème laissez cuire 5mns puis ajoutez les moules.
2) Lorsque toutes les moules seront ouvertes retirez votre marmite du feu.
3) A l'aide d'une écumoire retirez les moules et mettez les sur un plat à part puis remettre la cuisson passée au chinois a réduire au 2/3 et ajoutez la crème safranée(crème et safran).
4) Dans un joli plat rond, installez vos moules en éventail en ne gardant que la coquille tenant la moule, puis versez la crème safranée brûlante sur vos moules ouvertes.

un joli plat convivial, original, facile à faire et vraiment délicieux

le pays d'anis est situé prés de la ville de La Rochelle cet endroit produit des moules de bouchot exceptionnelles tant par leur goût que part leur densité de chair dans de si petites coquilles.
Vous pouvez aussi remplacer les pistils de safran par une cuiller a café de bon Curry cette épice se mariant très bien avec celui des moules
Vous pouvez d'ailleurs faire de multiples recettes en vous basant sur celle ci et en remplaçant le safran par exemple par de l'ail et moutarde en fin de cuisson,au curry au paprika etc etc



 



On mangeait quoi à cette époque?

L'alimentation était principalement composée de viandes, de pain et des dérivés de pâtisserie. Sauf pour les nobles, la cuisine médiévale est souvent une cuisine d'économie comme celle de nos grands-mères. Une cuisine faite de plats en sauce, de ragoûts et de pâtés.

Les viandes 
Lorsque c'est possible :

  • En Europe la viande la plus courante à l'époque médiévale était le porc et ses dérivés de charcuterie (jambons, saucisses, saucissons, pâtés, lard, etc.). Les gaulois s'étaient déjà fait une renommée dans la production de charcuterie à l'époque le l'empire romain.
  • Les gros gibiers (sanglier, cerf et chevreuil) étaient réservés aux nobles, le petit peuple se contentait de lièvres et lapins de garenne.
  • Les oiseaux de prestige (faisans, cygnes, aigles, paons) revêtus de leurs plumes, avec le bec doré, entourés de bannières et disposés sur des socles de pâte en forme de château fort etc., figuraient sur les tables de festins seigneuriaux. Les nobles consommaient également des poulardes, oies, pintades, dindes, canards. Le peuple se contentait de perdrix, pigeons, bécasses, cailles, et de petits oiseaux (merles, grives, ortolans…).
  • La poule, la vache et le mouton étaient servis qu'occasionnellement, sur les tables médiévales (en ragoûts, farcis, en croûte, en terrines) mais ces gibiers étaient habituellement conservés pour les oeufs, le lait, la laine. Le boeuf étant l'animal de trait le plus répandu au Moyen Âge était peu servi à table.

Cuisson à la broche chez les nobles et en sauce, en ragoût ou en pâté pour le peuple.
En principe, tous les gibiers étaient rôtis à la broche, souvent après avoir été bouillis pour être plus tendres. Ou encore, ils étaient découpés en morceaux et cuits dans une sauce au vin épaissie de pain grillé broyé ou de purée de féculents, en sorte de civets ou de hochepots. On pouvait aussi mélanger plusieurs sortes de viandes pour utiliser les restes ou les abats, coupés en morceaux et mis à la sauce (épicée), ou broyés avec des herbes fines pour faire des pâtés ou des tourtes (avec de la pâte).

Les épices pour donner du goût et faire le jars
Les épices jouent un rôle dans la civilisation depuis plus de 5000 ans. Elles ont été utilisées non seulement pour ajouter de la saveur à la nourriture, mais aussi comme aide pour améliorer le goût des plats de viandes dont la fraîcheur laissait à désirer (la réfrigération est une invention relativement récente).

Considérés comme ayant également des vertus médicinales, voir même magiques, les épices pouvaient servir à la préparation de produits de beauté et jouaient également un rôle social. Leur rareté et leur coût d'acquisition élevé leur donna une valeur comparable à l'or. En l’an 408, Alaric 1er, roi des Wisigoths a exigé une rançon de plus d’une tonne de poivre (denrée précieuse, le poivre servait même de monnaie pour acquérir terres et châteaux)

À une époque où l’habit fait le moine, montrer à ses hôtes sa richesse en servant une cuisine épicée devient de bon ton. On accommode donc les mets avec des épices venues d'orient et mises à la mode par les croisés (girofle, safran, cannelle, gingembre, cardamome, poivre) et aussi avec des oranges et des citrons dont le jus était utilisé pour parfumer certaines sauces. Les épices fortes communes (thym, laurier, ail, oignon, échalote, persil, ciboulette) aromatisaient les nombreux plats en sauce : au vin, au vinaigre ou au verjus (jus de raisin vert). L'abondance des épices fortes dans tous les plats s'explique également par l'absence d'excitants (thé et café n'étant pas encore apparus en Europe) en dehors du vin et des alcools.

Les sauces
Les sauces étaient servies à part : froides, l'été, à base de vinaigre ou de verjus additionné de fines herbes hachées (sarriette, menthe, ciboulette) ; chaudes et épaissies, l'hiver, pour accompagner venaisons et viandes.

Les poissons
En période de carême, la viande, les œufs et le beurre étant interdit, on les remplaçait par :

  • Les poissons frais (soles, turbots et tous les poissons "nobles") Les carpes, anguilles, perches,lamproies, brochets - nombreux dans les étangs des couvents et des châteaux. Les truites et saumons gardés dans des viviers, étaient le privilège des nobles.
  • Les poissons salés ou fumés (morues, maquereaux, harengs, baleine).
  • Les escargots, les grenouilles, les écrevisses.

Cuisson
Les poissons frais étaient cuits au court-bouillon fortement aromatisée, ou frits, ou accompagnés d'une sauce au vin ou présentés en gelés, ou encore, mêlés et broyés en pâtés (escherois réalisés avec des salsifis) ou en tourtes.

Présentation, ordonnance et diversité des mets

  • Le goût des plats "en croûte" s'explique par l'absence de couverts à table et la commodité de les manger.
  • Il n'existait pas la même "ordonnance" dans le service des mets. Des fruits et des salades diverses pouvaient très bien être servies en début. Le sucré et salé cohabitaient constamment soit à l'intérieur d'un même plat, soit en se suivant. L'ordre des plats n'avait, en fait, aucune importance !
  • Chaque convive n'était pas invité à prendre de chaque plat, d'où l'extrême diversité et le nombre étonnant de mets sur la table ! On choisissait ce qui plaisait ou ce qui était à la portée. Pouvaient donc se mêler pâtés de viande en croûte, tourtes de poisson aux amandes et au vin blanc, jambons ou gibiers enrobés de pâtes croustillantes et dorées, gâteaux rustiques (à base de pâte à pain, de fromage blanc, colorés de safran ou épicés de cannelle, de cumin, d'anis, de gingembre), pains d'épice, bretzels salés, fougasses sucrées (sortes de brioches), gaufres, beignets, crêpes, pets-de-soeurs, etc.

Les desserts et douceurs
En fin de repas, apparaissaient des desserts :

  • Tartes au flan, rissoles aux fruits secs et au miel, pain perdu, riz "engoulé" aux amandes et au miel, blancs-mangers colorés et parfumés de fleurs d'oranger.
  • Dans les repas de fête, on aimait croquer des "douceurs" qui ressemblaient à nos actuels petits fours, sucré au miel - le sucre étant un luxe venu des croisades !
  • Des dragées faites de grains de coriandre ou de genièvre, des fruits secs enrobés de sucre ou pilés et malaxés avec du miel (pignons de pin, pistaches, amandes, noix, noisettes), des fruits confits, ou cuits dans le vin ou le sirop, les pâtes de fruits, les massepains parfumés à la rose… Ces "épices de chambre" faisaient l'objet de cadeaux de bienvenue, de remerciement, et étaient très appréciés !

Le "pain quotidien" du paysan
Donnez nous notre pain quotidien :

  • Avec les fromages, les racines et les fruits, le pain était la base de la nourriture paysanne. Il se présentait en grosses miches rondes, en couronnes, en petits pains individuels.
  • Ils étaient faits de farine blanches, de gruau, de seigle, saupoudrés de cumin ou d'anis, voire de marjolaine ! Les boulangers et les ménagères en fabriquaient de toutes sortes ; on raconte que même les pains "ratés" étaient vendus sur le parvis de Notre-Dame pour faire des liants de sauce !
  • De grosses tranches épaisses, un peu rassies, nommées "tranchoirs", servaient d'"assiettes" ou de supports aux viandes en sauce (on les jetait ensuite aux chiens avec les restes).

Les fruits

  • Moins consommés par les nobles que par le peuple, les fruits étaient exclusivement ceux de la région et de la saison (fraîcheur oblige) (à part les dattes, figues, oranges, citrons, abricots, pêches, mis à la mode par les croisés, et ensuite implantés dans les régions les plus chaudes). Pommes, prunes, raisins, poires étaient récoltés dans les jardins, alors que fraises, framboises, mûres étaient cueillies sauvages en forêts.

Les légumes
Les légumes étaient de trois sortes :

  • les racines (navets, betteraves, salsifis),
  • les féculents (pois, lentilles, fèves), et
  • les légumes verts (choux, salades, bettes, cardons, épinards).
  • Les herbes fines étaient utilisées surtout comme condiment à la place du sel sur lequel pesait un impôt très lourd : la gabelle.

Les céréales

  • Blé et froment : Il y a plusieurs sortent de blé au moyen âge.
    Les deux principaux sont le blé d'hiver robuste et régulier en rendement et celui de printemps qui lui est fragile et irrégulier mais qui est semé lorsqu'il s'en fait grand besoin ou quand le blé d'hiver est gâté ou que le paysan n'a pas pu semer le blé d'hiver.
  • Épeautre : C'est une céréale rustique, sous les Carolingiens elle sert à faire le pain et la cervoise mais elle est contraignante dû à l'enveloppe du grain qui demande plus de préparation que les autres céréales, à cause de cela petit à petit on la laisse de côté malgré des richesses alimentaires et médicales reconnues.
  • Amidonnier et Engrain : L'Amidonnier est très ancien et proche de l'hépeautre, on en trouve trace chez les Egyptiens et Romains ; Il était alors appelé Far. L'Engrain vient d'Asie Mineure, il est beaucoup moins cultivé que l'amidonnier. Il est utilisé pour les bouillies et semoules.
    L'arrivé du pain va faire disparaître petit à petit ces deux céréales.
  • Seigle : On trouve les premières traces de cette céréale vers le Veme Siècles. Elle est très résistante aux climats rudes(chaud ou froid).
    De plus elle a un bon rendement. Elle sera très utilisée pendant tout le moyen âge, cependant elle décline sur la fin du Xeme Siècle.
  • Méteil : C'est un mélange de céréales semées, moissonnées et broyées ensemble. Ce mélange sera utilisé entre le IX et XIIeme siècle.
  • Orge : La plus ancienne des céréales. Elle est considérée comme d'hiver au moyen âge. Elle est très répandue sous les Carolingiens. Elle sera très usitée pour la brasserie et la nourriture mais déclinera à l'approche de la fin du Moyen Age.
  • Avoine : Sous la dynastie Carolingienne elle servait dans la confection du pain, mais vers le XII eme siècle elle ne servait pratiquement plus que pour le bétail. Elle est très rustique et résistante, elle pousse sur n'importe quel terrain et demande peu de soins.
  • Mil/Panic : Beaucoup utilisé pour la panification mélangée à d'autres céréales, on en trouve encore trace au XIII et XIV. Il disparaît petit à petit vers la fin du XV eme siècle. On pense que ce recul est du à la popularité de l'orge et surtout à l'abandon des bouillis au profit du pain.
  • Sorgho : Elle provient d'Inde, elle apparaît en occident au Ier siècle après Jésus-Christ. C'est une céréale peu exigeante semée au printemps. Elle sert de fourrage et à la panification mélangée à d'autre farine.

Boissons et breuvages

  • En dehors du vin et des alcools servis pendant les repas, la bière (Cervoise) et le cidre étaient aussi appréciés - selon la région - que les bourgognes rouges et blancs.
  • Pour faciliter la digestion, on servait des breuvages aux herbes (vin d'anis, d'absinthe, de romarin, de sauge) ou aux épices, tels l'hypocras, le clairet.
  • Avec les sucreries on servait des vins très généreux (malvoisie) et des vins doux.

Cuisine et salle à manger ...

  • Au moyen-âge, la maison commune se compose d'une seule pièce mal éclairée, au sol en terre battue parfois recouvert de paille ou de branchages. Elle fait fonction de chambre, de salle commune et de cuisine. Même dans les demeures les plus aisées il n'y a pas de pièce réservée aux repas.
  • Le foyer ouvert à même le sol se trouve en général près de la porte pour une meilleure évacuation de la fumée. Centre de la vie domestique, il est à la fois source de chaleur, de lumière, aire de 
    cuisson et lieu de consommation des plats.
  • Le réchaud, posé près de l'âtre, permet de concentrer la chaleur 
    des braises, pour faire mijoter ou réchauffer les aliments.
  • Sauf pour les demeures aisées, la cheminée participe peu au confort de la maison avant le 15e siècle.
  • Le poêle, par contre est très tôt adopté, par tous les milieux sociaux, des régions de l'Est.

Savoir recevoir à table ...

  • La table est composée d'une simple planche posée sur des tréteaux. On dresse la table (l'expression «mettre la table» vient de cette époque), que l'on recouvre d'un doublier (nappe pliée en deux), là où l'on désire manger. Les serviettes sont constituées par une longière, pièce de tissu étroite qui fait le tour de la table permettant aux invités d'avoir les genoux protégés et de s'essuyer la bouche ou les mains.
  • Les convives sont placés d'un seul côté de la table selon leur rang, l'autre côté étant utilisé pour le service. On s'asseoit sur des bancs (le terme banquet vient de ce mot), la place d'honneur pouvant être marquée par un fauteuil (cathèdre).
  • Les plats sont apportés recouverts d'un linge, peut-être pour en garder la chaleur ou pour montrer aux hôtes que toutes les précautions ont été prises contre l'empoisonnement, d'où l'expression «mettre le couvert».
  • L'argenterie et l'orfèvrerie des grandes maisons ne figurent pas sur la table mais sont disposés sur le dressoir. Il existe cependant une pièce de prestige posée devant le prince lors des repas : la nef de table. Véritable chef d'œuvre d'orfèvrerie en forme de bateau dont le pont, formant couvercle avec la porte, sert au rangement des «couverts» du prince, des épices précieuses et des contrepoisons corne de licorne, crapaudine, langue de serpent réputées pour changer de couleur ou de saigner au contact d'aliments empoisonnés.
  • On mange avec les doigts, les cuillères présentent sur la table ne servant qu'à prélever les sauces de l'écuelle où elles sont présentées au tranchoir (tranche de pain épaisse, ancêtre de l'assiette).
  • Le couteau est un objet personnel, porté à la ceinture. Il ne fait pas partie du service de table. L'Officier ou Escuyer-tranchant présente la viande aux convives préalablement découpée en menus morceaux ou en fines lamelles.
  • On boit dans des gobelets ou plus rarement dans des verres à tiges (dans les cours princières ou ecclésiastiques).
  • Aucun de ces objets n'est d'usage individuel. Même lors de banquets fastueux, entrecoupés de nombreux intermèdes dansés ou musicaux (les entremets), chaque convive dispose au mieux d'un tranchoir par personne, et d'une écuelle pour deux.

Service et ambiance ...

  • Placez sur la table des petits bols dans lesquels vous aurez mis des fleurs séchées coupées en petits morceaux (lavande, thym ou origan, menthe, anis étoilé) et des pétales (roses, aux autres, colorés), ainsi que des écorces d'oranges pelées d'un seul coup puis séchées.
  • Vous pouvez également placer des oranges, piquées de clous de girofle serrés les uns contre les autres sur toute la surface. Elles joueront le rôle de déodorants.
  • La fourchette est une invention de la renaissance. À l'époque, on se servait des doigts, d'une cuillère et d'un couteau. Chaque convive (les dames également) portait sur lui un couteau presque en permanence.
  • Pour se laver les doigts, placez sur la table des bols remplis d'eau et offrez à vos invités des essuis main de tissus. Dans les grands festins, offrez ce service via les personnes qui font office de serviteurs.
  • Pour faciliter le service et faire comme à l'époque médiévale, apportez en même temps sur la table plusieurs plats, variés, mélangez sucrés et salés, chauds et froids. Si vous servez les plats chauds dans de la vaisselle de grès ou de terre cuite, sortant du four et coiffée de couvercles, vous n'aurez pas besoins de trop de personnel, ni de vous déranger trop souvent !
  • Pour les boissons, emplissez de cidre ou de bière des grosses cruches en grès et disposez-les sur la table tous les cinq convives. Alternez-les avec des flacons de vins de formes anciennes (genre Dom Pérignon), ou des aiguières, ou autres…
  • Invitez vos amis à se servir eux-mêmes.
  • Si vous en avez, posez sur cales des petits tonnelets de vin et de bière ("de garde") ; placez-les à proximité de la table, tant pour l'aspect décoratif que pour le côté pratique du service…
  • Si vous achetez votre vin dans un vinier, n'oubliez pas de le transvaser dans un récipient plus adéquat ! La dame-jeanne est moins pratique pour verser et soutirer que le tonnelet.

Pour conclure …

  • Beaucoup de recettes de nos grands-mères (civets, daubes, bourguignons, soupes paysannes, rôtis farcis, tourtes, tartes, pain-perdu, gaufres, pâtes de fruits, compotes, etc.) viennent en ligne directe de celles du Moyen Âge, il est donc très simple de préparer un repas "d'époque" satisfaisant !
  • Afin d'éviter toute fausse note déplaisante qui remettrait en cause l'authenticité de vos préparatifs, prévenez vos invités de certains interdits impératifs : n'offrez pas de café ni de thé.

 

Brouet de chapon

 

 

 

  • 1 chapon ou poulet de grain avec son foie
  • 100g d'amandes non mondées
  • 2 bouteilles de bon vin rouge
  • 7cl de bon vinaigre rouge
  • saindoux
  • ¼ cuillère à café de gingembre en poudre
  • ¼ cuillère à café de cannelle en poudre
  • 1 petite pincée de clou de girofle en poudre
  • galanga en poudre
  • ¼ de grappe de poivre long écrasé au mortier
  • 4 ou 5 graines de maniguette écrasée au mortier ou passée au mixer
  • Sel-poivre au goût

 

Nettoyer le chapon ou le poulet et le faire cuire dans le vin additionné d'½ litre d'eau. Saler. Porter à ébullition et écumer. Réduire le feu au minimum et compter environ ½ heure à ¾ d'heure de cuisson à partir de l'ébullition pour un poulet, un peu plus s'il s'agit d'un chapon. Mais il ne faut surtout pas qu'il soit trop cuit.

 

Égoutter et découper en morceaux. Réserver un blanc et le passer au mixer avec le foie et les amandes. Délayer avec l'eau de cuisson pour obtenir un liquide épais. Faire bouillir jusqu'à ce que cela épaississe un peu. Si cela épaissit trop, ajouter encore un peu de bouillon de cuisson.

 

Par ailleurs, piler au mortier ou passer au mixer les épices qui seraient entières et les mélanger avec le vinaigre. Lorsque la préparation précédente a atteint la bonne consistance, c'est-à-dire celle d'une sauce épaisse, lui ajouter le mélange d'épices et de vinaigre et porter à nouveau à ébullition. Rectifier l'assaisonnement selon le goût. Faire revenir à la poêle dans du saindoux les morceaux de volaille. Égoutter sur un torchon ou un papier et servir nappé de la sauce.

 

 

 


Brouet du juste

 

 

 

  • 10 tasses de bouillon de légumes (maison ou en poudre)
  • 2 cuillères à soupe d'huile
  • 1 gros oignon haché
  • 1 poireau haché fin
  • 2 tasses d'orge perlée
  • 1 navet moyen coupé en petits cubes
  • 1 tasse de vin blanc
  • 1 cuillère à soupe de thym
  • 1 cuillère à soupe de sauge
  • Sel-poivre au goût

 

Dans une marmite, faites revenir l'oignon et le poireau dans l'huile à feu vif. Ajoutez l'orge et remuer pendant 1 minute. Ajoutez ensuite le bouillon, le thym, la sauge et le navet. Laisser mijoter une heure au moins pour laisser le temps aux saveurs de se mélanger. À ce moment, rectifiez l'assaisonnement, ajoutez du sel et poivre. Juste avant de servir, incorporez le vin.

 

 

 


Brouet Sainte Lucie

 

 

 

  • 16 tasses d'eau
  • ½ tasse d'huile
  • 4 cubes de bouillon de légumes
  • 450 gr de blé entier séché
  • 450 gr de pois chiches secs
  • ¼ tasse d'ail haché
  • 2 gros oignons en tranches fines
  • 3 feuilles de laurier
  • Sel-poivre au goût
  • Parmesan

 

Mettre tous les ingrédients dans une grande marmite, sauf le fromage. Laisser cuire de 3 à 4 heures, en remuant de temps en temps. Ôter les feuilles de laurier, et servir cette soupe bien chaude saupoudrée de parmesan.

 

 

 


Brouet Sarrasinois

 

 

 

  • 1 beau poulet de grain à défaut d'un chapon
  • 50g d'amandes mondées
  • 50g de raisins secs
  • 10 dattes
  • 10 pruneaux
  • 2 tranches de pai
  • ¼ litre de vin blanc
  • 1 ou 2 citrons et 1 orange un peu acide
  • 50g de lard salé coupé en petits dés
  • 1 pomme
  • 1 poire

 

Saler le poulet et le faire rôtir avec le foie à l'intérieur. Pendant ce temps, faire griller le pain, couper le lard en petits dés, presser les citrons et l'orange, puis mélanger leurs jus avec le vin. Éplucher la pomme et la poire. Laver les raisins secs, les pruneaux et les amandes.

 

Quand le poulet est cuit, le découper en mettant de côté le foie et réserver le tout.

 

Piler le foie avec le pain grillé et ajouter les épices.
Délayer avec le mélange vin/jus d'agrumes et mettre cette composition dans une casserole assez grande. Ajouter ensuite les morceaux de poulet, les fruits secs et frais, enfin le lard. Porter à ébullition et faire bouillir ¼ d'heure à 20 minutes. Rectifier l'assaisonnement et servir.

 

 

 


Brouet soutenant

 

 

 

  • 2 cuillères à soupe d'huile
  • 2 tasses de carottes en rondelles
  • 2 tasses de champignons
  • 1 navet en petits cubes
  • 1 gros oignon haché
  • 400 gr de bœuf à fondue
  • 1 tasse de vin rouge
  • 10 tasses de bouillon de bœuf
  • 1 feuille de laurier
  • 1 cuillère à table de thym
  • 2 cuillère à thé de romarin
  • 2 cuillère à thé de cumin
  • 1 cuillère à thé de moutarde sèche
  • Sel-poivre au goût

 

Dans une grande marmite à fond épais, faite revenir l'oignon, les carotte et le navet dans l'huile de 2 à 3 minutes. Y mettre ensuite le bœuf et cuire encore 2 à 3 minutes. Ajouter finalement le reste des ingrédients sauf les champignons et le sel et poivre, et amener à lente ébullition. Laisser mijoter le tout une bonne heure, et en fin de cuisson ajouter les champignons le sel et le poivre au goût. Ce brouet est encore meilleur le lendemain lorsque réchauffé.

 

 

 


L'espinarde en brouet

 

 

 

  • 2 cuillères à soupe de beurre
  • 2 tasses de champignons en tranche
  • 1 tasse d'orge
  • 10 tasses de bouillon de bœuf (maison ou en poudre)
  • 2 tasses d'épinard coupé grossièrement
  • 1 cuillère à thé de cumin
  • 1 cuillère à thé de coriandre
  • Sel et poivre

 

Dans une marmite, faite fondre le beurre. Y faire revenir les champignons et l'orge 1 minute. Ajouter ensuite le bouillon, le cumin, la coriandre, le sel et le poivre. Laisser mijoter ½ heure à feu moyen, et y ajouter les épinards. Laisser cuire une autre ½ heure. Servir fumant.

 

 

 



Garbure béarnaise

 

 

 

Recette pour 10 personnes :

 

  • 1 morceau de confit d'oie
  • 1 morceau de confit de porc
  • 150 g de graisse d'oie
  • 1 chou vert
  • 500 g de haricots blancs ou fêves jaunes ou pois
  • 500 g de carottes
  • 500 g de navets tendres
  • 150 g d'oignons
  • 1 gousse d'ail
  • 4 l d'eau
  • 1 cuillerée à thé de sel
  • 1 cuillerée à thé de poivre

 

Placez dans une marmite, le confit d'oie et de porc, la graisse d'oie, le chou vert coupé en julienne, les haricots blancs (cuits aux ¾ préalablement), les navets, l'oignon haché, l'ail haché, le sel, et poivre. Faites cuire pendant 40 min.

 

 

 


Porez blanche

 

 

 

  • 2 kg de poireaux
  • 1½ litres de lait 3.5 %
  • 3 beaux oignons
  • 100 g de mie de pain sec
  • 2 cuillères à soupe d'huile
  • Sel

 

Eplucher et émincer les oignons. Faire frire dans l’huile jusqu’à ce qu’ils soient bien fondus sans avoir pris de couleur. Mettre le pain tremper dans 1/2 litre de lait tiède. Mettre le reste de lait dans une casserole et ajouter les poireaux et les oignons. Ecraser le pain à la fourchette et passer au tamis. Ajouter cette préparation au mélange précédent. Faire cuire à feu doux pendant 30 minutes jusqu’à bon épaississement. Saler et rajouter du lait si cela est trop épai. Servir comme un potage.

 

 

 


Porez de courge

 

 

 

  • 6 tasses de courge en cube
  • 8 tasses d'eau
  • 1 tasse de miel
  • 2 cuillères à thé de muscade
  • ½ cuillère à thé de cannelle
  • 1 cuillère à thé de poivre
  • 2 tasses de crème

 

Mettre tous les ingrédients dans une grande marmite, porter à ébullition, et laisser cuire jusqu'à ce que la chair de la courge se défasse (entre 30 et 45 minutes). Laisser refroidir un peu. Ne jetez pas l'eau. Quand les courges sont tièdes, passer les au robot culinaire. À défaut de robot, vous pouvez aussi utiliser une mixette à main ou même un pilon à patates. Le mélange doit être homogène. Ajouter la crème et même un peu plus d'eau pour obtenir une belle consistance. Remettre au feu pour la réchauffer.

 

 

 


Porez de navets et pommes

 

 

 

  • 4 tasses de navet en petits cubes
  • 4 tasses de pommes pelées et épépinées
  • 10 tasses d'eau
  • 1 tasse de miel
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à thé de cannelle
  • 1 cuillère à thé de muscade
  • 2 cuillère à soupe de beurre

 

La technique est la même que pour la porez de courge. Le goût de cette crème est délicat, dû au contraste de pomme et navet.

 

 

 


Soupe à l'oignon

 

 

 

Pour 6 personnes

 

  • 5 oignons
  • 50 g de beurre
  • 1 cuillère à soupe d'huile
  • ½ litre de vin blanc sec
  • ½ litre d'eau
  • 1 cuillère à thé de sucre
  • 1 pincée de de gingembre en poudre
  • 1 clou de girogle broyé
  • 1 pincée de safran
  • 4 cuillère à soupe de vinaigre de vin
  • 4 tranches de gros pain sec
  • ½ baguette de pain de campagne
  • 200 g de parmesan ou gruyère râpé

 

Émincez les oignons, faites-les revenir sans les brûler dans le mélange beurre-huile. Lorsqu'ils sont dorés et translucides ajoutez le vin blanc, l'eau, et le sucre. Laisser bouillir 15 min. Broyez le pain sec finement en chapelure, ajoutez-y le gingembre, le clou de girofle et le safran ; liez avec le vinaigre de vin et versez dans le bouillon précédent. Faites bouillir pendant 10 à 15 min (en remuant).

 

Faites dorer au four 18 tranches de baguette. Répartissez la soupe dans 6 bols à four ou poêlons individuels. Ajoutez trois tranches de baguette par bol puis le fromage rapé. Faites gratiner sous le gril du four et servez.

 

 

 


Soupe au verjus

 

 

 

Origine
Soupe improvisée, selon le Ménagier de Paris (1393).

 

Ingrédients

 

  • 750 ml de bouillon de boeuf ou de poulet
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre
  • 3 cuillères à soupe de verjus
  • 2 oeufs
  • 80 g de chapelure
  • 1 pincée de gingembre
  • 1 pincée de muscade
  • 1 pincée de safran
  • 1 pincée de clou de girofle
  • 3 g de sel

 

Recette (cuisson = 5mn)
Faire chauffer le bouillon. Battre les oeufs. Les mélanger au bouillon chaud, hors du feu, en battant au fouet. Ajouter la chapelure, puis les épices délayées dans le verjus et le vinaigre.

 

Cuire quelques minutes en remuant et servir. Attention au choix du bouillon : surtout pas de bouillon du commerce, déjà aromatisé ! Faire un bouillon de boeuf ou de poulet : viande + eau + poireau, carotte, oignon.

 

Le Ménagier de Paris donne 7 recettes et ne précisait pas quelles sont les épices, sauf le safran.

 

 

 


 

 

2 janvier 2012

Costumes traditionnels écossais,celte

Le tartan est une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs. Les tartans étaient à l'origine utilisés réservés aux tissus, mais sont maintenant utilisés sur de nombreux autres matériaux. Les kilts écossais sont ainsi quasiment toujours réalisés dans un tissu à motif de tartan.

Un tartan est constitué de bandes alternées de fils teints dans la masse, aussi bien pour la trame que pour la chaîne. La trame est tissée en sergé simple, la chaîne passant deux fils dessus et deux dessous, en progressant d'un fil à chaque passage. Ceci forme des hachures diagonales aux sites d'entrecroisement et crée de nouvelles couleurs à partir du mélange des deux teintes d'origine. Les schémas résultants se répètent horizontalement et verticalement en un motif original appelé set.

Le motif est constitué de bandes alternées de fils de laine colorés tissés à angle. Les blocs de couleur qui en résultent se répètent verticalement et horizontalement, formant un motif de carrés et de lignes distinctif, le sett. Les kilts sont presque toujours décorés de tartans. Le tartan est aussi appelé plaid en Amérique du Nord, mais en Écosse, ce mot désigne un tissu tartan jeté sur l’épaule ou une couverture.

Jusqu'au xixe siècle, les tartans étaient simplement des motifs de tissu différents, et l'on choisissait son tartan selon son goût personnel. Ce n'est qu'au milieu du siècle que des tartans spécifiques ont été associés à des clans, des familles, ou encore des institutions écossaises, notamment à la suite de la publication de deux ouvrages superbement illustrés, le Vestiarium Scoticum et The Costume of the Clans, respectivement en 1842 et 1845, par John Sobieski Stuart (pseudonyme de John Carter Allen) et son frère Charles Edward Stuart (pseudonyme de Charles Manning Allen). Bien que le contenu de ces deux ouvrages soit considéré comme en grande partie purement et simplement inventé par leurs auteurs, les associations entre motif de tartan et clan écossais qui y figurent, sont encore aujourd'hui largement utilisées.

Costume masculin[modifier]

Présentation générale[modifier]

Alasdair Ranaldson MacDonell de Glengarry (1771 - 1828) par Henry Raeburnen 1812.

Le costume traditionnel masculin comprend un kilt (ou, s'il s'agit d'un pantalon en tartan, de trews). Le sporran, porté à la ceinture, est une sacoche de petite taille qui supplée à l'absence de poches dans le kilt. Les chaussures traditionnelles sont les ghillies, des chaussures de cuir souple et épais, lacées au-dessus de la cheville. Le sgian dubh est un petit poignard, à l'origine fabriqué à partir de la pointe d'une épée brisée, qui est porté dans la chaussette droite. Lors d'occasions formelles, une courte veste noire, sur le modèle du spencer, est portée, sur une chemise blanche et un giletnoir.

« Voici donc le costume traditionnel que portent ces grands et robustes montagnards, au milieu desquels je promène honteusement mon frac de Paris : Une veste à carreaux, de la longueur de nos habits écourtés ; cette veste croise sur la poitrine. Autour des reins, un petit jupon collant à la hanche et retombant jusqu'au milieu de la cuisse. —Ici ce sont les hommes qui portent les jupons. — Par devant, en guise de tablier, une peau de renard aux longs poils, dans laquelle on a taillé la bourse. L'Ecossais marche ainsi précédé de son argent. — Est-ce un symbole? — Le bas de la cuisse et le haut de la jambe sont complétement nus. La guêtre qui s'arrête au-dessous du jarret est losangée et quadrillée de couleurs brillantes ; le dirk, ou poignard écossais, au manche ciselé et rehaussé de pierreries chez les riches, pend à la ceinture. La toque, sans visière, ne dérobe pas l'expression du visage, elle laisse voir la noblesse du front, et l'âme dans les yeux. Les élégants (il y a aussi des élégants dans la montagne) ornent cette toque d'une plume qu'ils portent droite, plume d'aigle, de faucon, de héron ou d'orfraie ; mais l'ajustement national par excellence, vraiment cher aux Ecossais, qu'ils ne quittent jamais, même quand ils adoptent — eux qui n'y sont pas forcés! —nos habits mesquins et étriqués, c'est le plaid. Tout le monde connaît cette espèce de châle, ou plutôt d'écharpe longue, étroite, en tartan, et que chacun porte aux couleurs de son clan. »

— Louis Énault, Angleterre, Écosse, Irlande : voyage pittoresque (1859)

Kilt[modifier]

Article détaillé : Kilt.
Un kilt coupé dans le tartan Black Watch.

Le kilt est un vêtement s'arrêtant au genou, doté de plis à l'arrière, et traditionnellement coupé dans du tartan de laine. Il s'agit du vêtement traditionnel des hommes et des garçons des Highlandsécossais depuis le xvie siècle. Depuis le xixe siècle, il est associé de manière plus large à la culture de l'Écosse et à l'héritage écossais ou celtique à travers le monde.

Bien que le kilt écossais soit le plus souvent porté lors d'occasions formelles ou lors d'évènements traditionnels tels que les Highland Games ou la Burns Night, il a été récemment adopté comme élément du costume masculin décontracté.

Accessoires du kilt[modifier]

Le kilt est porté avec une large ceinture de cuir brun ou noir dont la boucle, habituellement argentée, est souvent ornée d'entrelacs ou du crest du clan du porteur.

Le sporran, accroché à la ceinture sur le devant du kilt, pallie l'absence de poche de ce dernier. Fait de cuir ou de fourrure, il peut reprendre les motifs de la boucle de ceinture et du sgian dubh.

Une épingle, fixée sur le premier volant juste au-dessus du genou, a pour fonction de maintenir le rabat en place et de lui éviter ainsi de se soulever. Elle figure généralement une épée dont la garde porte le crest du clan ou tout autre motif traditionnel.

Veste et chemise[modifier]

La chemise est communément blanche, mais son style peut varier, depuis la chemise moderne jusqu'à la chemise sans col, à manches bouffantes, ou éventuellement agrémentée d'un jabot blanc à plusieurs volants. Dans les occasions formelles, elle est simple et se porte avec une cravate. Cette dernière peut reprendre le tartan du clan, placé dans le biais, ou bien être unie, verte ou noire.

Sur la chemise est porté un gilet court, noir, se fermant par trois boutons carrés, traditionnellement argentés.

Par dessus le gilet se porte une courte veste noire apparentée au spencer. Elle se ferme elle aussi par trois boutons, et chaque manche porte trois autres boutons, tous carrés, comme sur le gilet. Lors d'un mariage traditionnel, un brin de bruyère blanche est épinglé au revers gauche de la veste en guise de porte-bonheur. Autrefois, la veste était parfois taillée dans le tartan du clan, de manière à être assortie au kilt.

Chaussettes et chaussures[modifier]

Les chaussettes, toujours en laine, remontent jusqu'au genou. Blanches, vertes ou à carreaux, elles comportent un large revers sous lequel peut être cousu un ruban de tartan laissé libre à une extrémité. C'est dans la chaussette droite qu'est glissé le sgian dubh, petit poignard au manche orné. Lorsque l'Écossais rend visite à des amis, le manche du sgian dubh dépasse de quelques centimètres du haut de la chaussette, en signe de non agression. En revanche, lorsqu'il rend visite à un ennemi, le poignard est conservé caché.

Les chaussures sont des ghillies, qui se lacent au-dessus de la cheville. Les lacets sont longs et lacés spécifiquement de manière à former, de face, un triangle isocèle après avoir été tournés 4 fois ensemble (voir photo ci-dessus). Le nœud peut être fait soit sur le côté, soit sur le devant. Les ghillies sont dépourvues de languette, ce qui, dans le climat humide de l'Écosse, permettait au pied de sécher plus rapidement.

Chapeaux[modifier]

Il existe différents types de couvre-chefs, qui diffèrent selon la région.

Le tam o'shanter est un béret de laine nommé d'après le personnage Tam o'Shanter du poème éponyme de Robert Burns. Il est en laine, et muni d'un pompon, appelé toorie, en son centre. Son plus long périmètre est environ deux fois supérieur au tour de tête. Initialement bleus en raison du manque de teintures chimiques, ils étaient appelé blue bonnets (litt. « bonnets bleus »), mais sont aujourd'hui disponibles aussi bien en tartan que dans l'ensemble des couleurs unies. Dans l'uniforme des régiments d'infanterie britanniques et canadiens, ils remplacent le béret.

Le Balmoral bonnet, nommé ainsi d'après le château de Balmoral, est plus proche de la casquette. Noir, bleu marine ou vert, il comporte une visière de la même couleur et un pompon rouge en son milieu. Le bandeau est, lui, en tartan.

Le Glengarry est un calot, généralement noir, orné d'un pompon rouge en son milieu et de rubans flottants à l'arrière. Le bandeau est habituellement en tissu à carreaux (et non en tartan) noir, rouge et blanc ; le crest peut y être agrafé.

Un costume traditionnel complet avoisine la somme de 5132 Livres (env. 6000 €).

 

Costume féminin[modifier]

Jupe[modifier]

Traditionnellement, les femmes ne portent pas le kilt, mais de longues jupes de tartan s'arrêtant à la cheville. Dans le cas de port d'une robe, une écharpede tartan, le sash, est portée sur l'épaule, fixée par une broche reprenant le symbole du clan, ou crest.

Les femmes portent parfois des variations du tartan de leur clan appelées Dress Tartan ; des fils blancs sont inclus dans la trame de manière à obtenir un fond clair. À l'origine, ces tartans étaient réservés aux occasions formelles, où ils ne seraient tachés ni de boue ni de sang.

Aboyne dress[modifier]

Le « costume d'Aboyne » (Aboyne dress en anglais) est le nom donné au costume porté par les participantes aux concours de danse des jeux des Highlands, où il fut imposé par les juges dans les années 1950. Il tire son nom de la ville d'Aboyne.

Il existe deux types d'Aboyne dress. Le premier associe une jupe plissée en tartan (et non un kilt) avec un chemisier blanc surmonté d'un corselet de velours brodé et un plaid jeté sur l'épaule. Un tablier et un jupon sont parfois ajoutés. Le second consiste en une robe blanche portée sur un jupon, avec une ceinture de tissu en tartan.

2 janvier 2012

chaussette

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iroise.hlanders pays celte en celticie
  • Pays virtuel nomme Celticie, capital celtic-city, les habitants les celticiens, et celticitiennes, l'armee est peuplee d'iroise.hlanders, sa monnaie le celterune, reunir tout les amoureux celte a travers le monde echange ........
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